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    La première condamnation d’un surveillant général pour des faits de violences date de juin 1996, à une période où le Béarnais était donc bien au gouvernement. Comme nous l’avions raconté, le ministre avait même cru bon d’organiser une visite officielle dans l’établissement en mai 1996, un mois après le dépôt de la plainte de la victime et alors que l’affaire était largement commentée dans les médias, y compris nationaux.

    Il avait alors fait directement référence à cette première plainte et défendu Bétharram. « Nombreux sont les Béarnais qui ont ressenti ces attaques [contre Bétharram] avec un sentiment douloureux et un sentiment d’injustice », avait-il déclaré dans Sud Ouest. Avant d’engager sa responsabilité pour défendre l’établissement : « Toutes les informations que le ministre pouvait demander, il les a demandées. Toutes les vérifications ont été favorables et positives. Le reste suit son cours. Les autres instances qui doivent s’exprimer le feront. »

    Françoise Gullung, ancienne professeure de mathématiques, explique avoir parlé de violences physiques contre des élèves à Élisabeth Bayrou, qui assurait le catéchisme dans l’établissement, puis avoir prévenu son époux à l’occasion d’une remise de médaille. « Il a minimisé en disant que j’exagérais sans doute un peu, a-t-elle témoigné en juillet 2024 dans Le Point. Je sais que l’infirmière de l’école lui a aussi écrit des courriers. »

    Dans tous les cas, même s’il n’était pas ministre, il n’a jamais cessé d’avoir des responsabilités au niveau local. Et sa femme y donnait des cours.