zataz.com/clipper-chip-is-back…

Le 28 janvier dernier, le Sénat français a adopté un amendement qui pourrait marquer un tournant décisif pour la cybersécurité. Ce texte impose aux éditeurs de messageries chiffrées de fournir aux services de renseignement un accès privilégié aux contenus échangés sur leurs plateformes, sous peine de sanctions financières. Une mesure qui, sous couvert de lutte contre la criminalité et le terrorisme, remet en question la confidentialité des échanges numériques et pose de sérieuses interrogations sur les libertés individuelles et la souveraineté numérique.

    • pox@sh.itjust.works
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      1 day ago

      Une backdoor sera toujours un danger, même avec un état de droit et que des gens honnêtes et bien intentionnés dans l’administration, ce qui reste à trouver.
      Si une autorité peut l’utiliser, d’autres aussi (ne serait-ce que du fait d’une faille humaine en interne)

    • Océane@jlai.lu
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      1 day ago

      Tu parles sans doute de l’État de droit ?

      (Un groupe de potes peut être démocratique, une organisation politique peut être démocratique, mais ça ne me rassurerait pas sur la confidentialité de mes conversations privées.)

        • Océane@jlai.lu
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          6 hours ago

          Alors du coup, oui, mais justement ces tentatives de surveillance sur nos communications sont des tentatives de mettre fin à l’État de droit (de la même manière que la mise en avant des GAFAMs est anti-démocratique, on ne peut parler de “parts de marché” de Windows et Linux que dans le cadre d’une marchandisation de notre mise en ordre du réel par intelligence augmentéecf. Garfinkel, 1966).

          C’est pour ça qu’on s’inquiète, l’Histoire a prouvé que la pédocriminalité, le blanchissement d’argent, le narcotrafic, et le terrorisme n’étaient que des prétextes; Schneier a publié un billet abondamment référencé et commenté à ce sujet, “The Four Horsemen of the Infocalypse”.